«Les Gouvernements Scolaires ont aidé à amoindrir les mouvements d’humeur», a déclaré l’Inspecteur d’Académie de Louga Charles DIOUF en marge d’un atelier d’évaluation partielle du Gouvernement Scolaire tenu à Louga samedi 28 novembre 2015. Non sans avoir presque fait l’éloge de cette expérimentation en cours en saluant les résultats obtenus par cette nouvelle trouvaille mettant l’élève au cœur du fonctionnement de son établissement.
«Depuis que ces Gouvernements Scolaires ont été instaurés au sein des établissements d’Enseignement Moyen et Secondaire, les perturbations se sont faites moins ressenties. Et les élèves vont vers leurs professeurs pour solliciter leurs appuis à leurs camarades en difficultés dans telle ou telle matière», a dit à la presse M. DIOUF en marge d’un atelier dans le cadre d’une évaluation avec la communauté les Gouvernements Scolaires à l’initiative de Plan International. La structure est calquée sur le Gouvernement en tant qu’institution de l’État.
Et «les élèves peuvent interpeller leurs camarades en charge d’un domaine sur la marche ou non», renchérit M. DIOUF, signalant qu’à Louga 24 établissements en disposent. Cet atelier est destiné à l’évaluation du processus après un an de mise à l’essai. Pour rappel, le Gouvernement Scolaire s’était voulu un palliatif au FOSCO plutôt comme cadre exclusivement ludique qui ne prenait pas en compte l’exercice d’une citoyenneté réelle selon en substance les propos de l’Inspecteur DIOUF, très satisfait de l’implication des élèves dans la marche de l’État en miniature.
Mohamed Cissé SECK de Plan Louga abonde dans le même sens en estimant que «ces gouvernements scolaires visent à impulser la participation des élèves dans la gestion de leurs écoles par l’élection de délégués pour les représenter et prendre en charge certains problèmes».
LOUGA WEB MEDIAS