C’est le gouvernement qui va s’en frotter les mains. Le Baromètre Transparency a révélé que le Sénégal a gagné des points dans la lutte contre la corruption. EN clair
la corruption connaît un recul au Sénégal depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. C’est du moins la perception qu’en ont les Sénégalais interrogés dans le cadre d’une enquête de Transparency international réalisée en collaboration avec Afrobaromètre. L’étude en question

«People and corruption : Africa Survey 2015» vient d’etre publiée par Tansparency international en collaboration avec Afrobaromètre. Il s’agit d’un sondage spécifique qui a interrogé 43143 personnes dans 28 pays d’Afrique subsaharienne entre mars 2014 et septembre 2015 sur leurs expériences et perceptions de la corruption dans leur pays. Si 58% des Africains estiment que la corruption a progressé dans leurs pays au cours des 12 derniers mois, le Sénégalais, eux, voient le contraire, du moins beaucoup d’entre eux. Ce qui fait dire que le Sénégal figure en bon élève dans la lutte contre la corruption.

47% des Sénégalais trouvent positif le travail du gouvernement dans la lutte contre la corruption. Autrement dit, le chiffre n’atteint pas encore les 50%, c’est-à-dire la majorité.

Ce grand recul de la corruption, tel que vu par les Sénégalais Transparency l’explique par un certain nombre de réformes positives engagées par le Président Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir.
Des indicateurs qui ont convaincu les Sénégalais que le niveau de corruption est en baisse au Sénégal. «Ils perçoivent depuis lors un faible niveau de corruption dans le secteur public», souligne le baromètre de Transparency International. Parmi ces instruments qui ont fait en sorte que la corruption régresse au Sénégal la création d’un ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et des Relations avec les Institutions pour promouvoir la bonne gouvernance à travers divers institutions du gouvernement et dans le secteur privé. L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est aussi cité comme faisant partie des outils permettant de lutter contre la corruption. «Une loi a également été adoptée en avril 2014 qui exige des représentants élus et nommés à des fonctions étatiques de déclarer leurs biens. Plus récemment, il y a eu des signes d’une application effective de la loi. En mars 2015, Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été jugé et condamné à six ans de prison pour enrichissement illicite», note le rapport.

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