La salle de délibération du Conseil Départemental (CD) de Louga a abrité jeudi 26 novembre 2015 la troisième session budgétaire de ladite assemblée élue sous la présidence de l’Honorable Député Amadou Mberry SYLLA, Président du CD. Celui-ci avait à ses côtés entre autres personnalités le Préfet du Département de Louga Alyoune Badara DIOP, le premier vice-président du CD Badara SAMB, un représentant du Trésor Public, le Directeur de l’ARD, les Chefs de Services Régionaux et Départementaux, des partenaires techniques et financiers

le document à soumettre prochainement pour examen, amendements et approbation tourne essentiellement autour de trois axes majeurs à savoir: le rappel des conclusions des débats d’orientation budgétaire de 2015, le bilan de l’exercice budgétaire 2014-2015 en cours et la perspective budgétaire 2016.

D’abord le premier axe de réflexion et d’échanges tourne autour des dispositions de la Loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant «Code Général des Collectivités Locales» en son article 3 notamment. Celles-ci tracent idéalement les conditions de mobilisation des ressources tous azimuts afin de promouvoir le développement économique, social et environnemental; bien entendu, ce développement intégral ne saurait laisser en rade la transparence et l’approche participative intégrale dans l’atteinte des objectifs partiels et des finalités assignées à l’Acte 3 de la Décentralisation. Et pour ce faire, il avait été assigné au Département «la mise en place des Conseils d’Administration de l’ARD et du CHASML, l’appropriation du Plan Régional de Développement Intégré (PRDI), la préparation de documents répertoriant atouts et faiblesses du Département dans tous les domaines».

En outre il avait été assigné à la Collectivité Locale Départementale la mise à contribution des opportunités offertes par la loi 2013-10 du 22 décembre 2013, notamment les dispositions relatives aux actions de coopération. Enfin avait-il été recommandé au CD «de s’orienter vers une gestion concertée et coordonnée du développement local à travers la mutualisation des ressources; afin de répondre efficacement aux besoins sociaux des populations». Ensuite le second axe d’échanges proposé a été l’occasion pour le Président du CD de faire le bilan de l’exercice budgétaire 2014 et 2015. Celui-ci se résume à trois volets à savoir: l’état des ressources financières (FDD-FECL), l’état des projets réalisés ou en cours de réalisation et la mise en exergue des défis et contraintes de développement en général.

En ce qui concerne l’état des ressources financières, la communication du Président Mberry SYLLA a fait un bilan chiffré des ressources financières globales évaluées à 45 906 007 FCFA auxquelles il faudrait ajouter les 4 359 854 CFA reçus de l’ex-Conseil Régional en 2014 en début de mandat de l’actuelle assemblée élue. L’année 2015 a vu une augmentation substantielle des ressources du Département qui se sont chiffrées à 195.000.000 FCFA dont 60 000 000 FCFA au titre de FECL. La particularité de cet exercice budgétaire est qu’il fallait assurer la transition de la régionalisation et la départementalisation. Ainsi, «l’arrêté interministériel N°: 04796 en date du 27 mars 2015 alloue, au titre de Fonds de dotation de la Décentralisation (FDD) de l’année 2015, aux dits départements les montants ci-après: Louga: 135 000 000 F – Kébémer: 115 000 000 F – Linguère: 115 000 000 F. Soit un écart de vingt millions (20 000 000 F) seulement entre Louga et les Départements de Kébémer et Linguère. Une situation d’autant plus incompréhensible, que la seule masse salariale annuelle du département de Louga, est évaluée d’emblée à cent vingt-six millions (126 000 000F).»

Enfin, le dernier axe du bilan portant sur l’état des projets réalisés ou en cours. Là, demeure l’impératif des charges malgré les efforts très engagés des protagonistes de la décentralisation. Les réalisations se résument ainsi par les travaux d’entretien et de réhabilitation de l’ex-Hôtel de Région devenu Hôtel de Département assez équipé, l’acquisition de moyens logistiques, la mise en place du Comité de Gestion du Stade Alboury NDIAYE entre autres contraintes durant la période. Au plan des œuvres, aucun secteur n’a été laissé en rade sur l’étendue du territoire départemental dans les domaines de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche, de la santé, de l’éducation et des biens et services modernes en matière d’équipement.

Au regard des ressources, contraintes et projections ainsi décrites, quels défis à relever au sein de la communauté départementale à Louga? Ainsi, on peut résumer les défis et contraintes au développement par les obstacles à la production sur tous les plans: agricole, éducatif, animal, sanitaire et infrastructurel. À cet égard, il est inutile de dire que le Département de Louga regorge d’énormes potentialités économiques à propos desquelles il suffit d’investissement pour réaliser l’émergence économique et le développement intégral. Le Conseil départemental de Louga (institution décentralisée) est conscient de ces enjeux du développement économique local et cherche les moyens d’apporter les solutions idoines. Pour cela, un projet d’orientation est nécessaire pour 2016.

Celui-ci peut se résumer en trois points: la finalisation des documents départementaux de planification Plan Départemental de Développement(PDD), le renforcement les relations avec les PTF et relance de la Coopération Décentralisée et enfin la poursuite de la mise en œuvre des projets structurants initiés en 2015 et les actions complémentaires à celles de l’État et des autres collectivités locales dans les domaines prioritaires identifiés.

LOUGA WEB MEDIAS

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