La maîtrise de la question de l’activité pastorale constitue une grande préoccupation dans la plupart des pays de la planète. Durant ces dernières années, les études poussées introduites dans le secteur ont donné de nouvelles méthodes pour un rendement de qualité et de quantité dans les pays développés, en voie de développement ou même pauvres.
Il résulte de ces stratégies menées dans le secteur un phénomène ayant comme conséquence la variété des races.
Toutes ces orientations nées depuis longtemps dans les pays développés comme la France, l’Allemagne, la Hollande ou les Etats Unis sont appliquées dans les pays du tiers monde. C’est dans cette logique que s’inscrit le Sénégal pour améliorer l’activité pastorale dans le Ferlo.
L’élevage moderne ou l’élevage intensif est une nouvelle réorganisation du type extensif pour une meilleure production de lait et de viande .C’est la recherche de la qualité et non la quantité. Aujourd’hui, les peuls principaux acteurs du type extensif commencent à modifier petit à petit la méthode de leur principale activité. Ces changements introduits donnent à l’élevage un nouvel élan qui contribue à l’amélioration de la production laitière. L’Etat du Sénégal participe par un soutien en distribuant de l’alimentation du bétail aux acteurs pendant les périodes de soudures (Mai et Juin). Ce type d’élevage moderne est présent partout à Dahra et ses environnants, mêmes dans les foyers à cause des financements allouées par les banques (PAMECAS, CNCAS, la banque des éleveurs et le CMS). Cependant, toutes les orientations pour un élevage moderne de qualité sont pilotées par le centre de recherche zootechnique de Dahra, les vétérinaires et leurs cabinets. D’ailleurs, c’est dans le centre que la volonté d’avoir un élevage de qualité a pris naissance avec la méthode de l’insémination artificielle.
La création des cimels au Sénégal offre à Dahra et ses environnants un atout dans la production de races croisées nées de l’insémination artificielle. En effet, l’arrêté ministériel n° 6137 MEL-Direl du 09 Novembre 2005 portant création et organisation du centre d’amélioration génétique de Dahra (journal officielle n°6263du Samedi 6 Février 2006) permet aux habitants du Djoloff de bénéficier les avantages de l’insémination artificielle.
Aujourd’hui, des races du Brésil, de la France où même d’autres pays sont croisées aux ruminants locaux (bovins, chevaux) pour une production métissée qui coûte extrêmement chère. L’objectif majeur de cette pratique, c’est la production de lait, de la viande et de chevaux de qualité. Aujourd’hui par une politique de sensibilisation, les éleveurs de Dahra et ses environnants commencent à inséminer leurs bêtes, mais selon l’adjoint au directeur de l’insémination au centre de recherche zootechnique de Dahra, la réticence est notée dans plusieurs localités.
Etude faite depuis 2011 à Dahra.
Falilou Mbacké BA, professeur LHG, Responsable du Centre de documentation et informatique du Lycée de Dahra.

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