Le Secrétaire général du parti socialiste (PS, mouvance présidentielle), Oumane Tanor Dieng, a estimé, samedi, que le contexte national et international exigent de relever le défi de la gouvernance en vue de répondre aux attentes des populations.

’’Parmi les défis à relever, il y a bien celui de la gouvernance. La première de nos tâches en tant que socialistes, c’est de faire partager l’idée que pour relever ce défi, il faut s’adosser sur un nouveau cadre institutionnel porté par de nouveaux instruments qui doivent marquer une véritable rupture’’, a déclaré M. Dieng devant de nombreux militants. Il prononçait la leçon inaugurale de la 17e édition de l’université d’été du PS (21 au 22 novembre) axée sur le thème central : ’’Le Parti socialiste face aux défis économiques, politiques et sociaux au Sénégal et en Afrique’’.

’’Cette rupture que nous tirons de nos expériences passées est un défi de gouvernance, celui de la capacité de notre pays à se doter d’institutions légitimes et crédibles pour assurer l’ancrage irréversible de notre pays dans la République’’, a-t-il poursuivi. De l’avis du secrétaire général du PS, il s’agit de se doter de ’’règles et de modes de gouvernance acceptés, partagés et respectés par tous les acteurs de la vie nationale’’.

’’Il s’agit là d’un enjeu considérable du prochain référendum sur les réformes institutionnelles, référendum qui permettra à notre pays de se doter d’une Constitution qui, à défaut d’être intemporelle, va asseoir les bases d’un consensus durable sur nos institutions’’, a expliqué Ousmane Tanor Dieng.

’’En droite ligne de ces réformes institutionnelles, a ajouté le Secrétaire général du PS, il nous faut faire plus d’efforts dans la lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques et pour la promotion de la bonne gouvernance’’. M. Dieng a invité les Socialistes à ’’engager une réflexion sur (le) système politique qui, à bien des égards semble s’être essoufflé’’.

Cette réflexion concerne aussi bien les partis politiques dont le nombre a atteint plus de 250 formations reconnues, le mode de scrutin, le financement des partis et les campagnes électorales, a dit le SG du PS qui plaide ’’l’approfondissement de la démocratie et la moralisation de la vie publique’’.

Par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng a salué l’action du gouvernement de Macky Sall avec des ’’réalisations tangibles et des perspectives prometteuses’’. L’université d’été du PS qui marque la rentrée politique de cette formation se poursuit jusqu’à dimanche avec trois ateliers thématiques portant sur les questions politiques, économiques et sociales.

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