Sommes-nous vraiment libres. Nourriture, eau, terre, les éléments essentiels à notre survie sont la propriété exclusive d’entreprises. Il n’y a pas de nourritures dans les arbres, pas d’eaux potables dans les sources, pas de terres pour construire des maisons et si nous essayons de prendre ce que la terre nous donne, des conséquences fâcheuses nous attendent. Et nous obéissons aux règles, nous découvrons le monde à travers de manuelles. Pendant des années, nous avons été assis à avaler ce qu’on nous disait, nous enseignait, testés et gradués comme des sujets de laboratoires, élevés non pas pour faire une différence dans le monde, mais plutôt pour ne pas être différents, assez éduqués pour faire notre travail sans savoir pourquoi nous le faisons. Et nous travaillons, en n’ayant pas le temps de vivre la vie pour laquelle nous travaillons jusqu’au jour où nous serons trop vieux pour faire ce travail. Et en ce moment là, un moment bien précis car conventionné en retraite, nous nous arrêtons, et qu’il nous reste uniquement à mourir ou à attendre cette fin chaotique qui occupe nos pensées de jour comme de nuit. Nos enfants prennent alors nos places dans le jeu interminable à fréquence variable. Pour nous, nous sommes uniques en tant qu’humain mais au delas, ensemble, nous ne sommes qu’un carburant. Un hydrocarbure qui donne le pouvoir à une élite. Cette aristocratie qui se cache derrière le logo des entreprises publico-privées. C’est leur monde, et leur ressource la plus importante n’est pas dans le sol, c’est nous. Ils font montre d’une négligence accrue de la ressource humaine, la dévalorisant même, tout en sachant que c’est leur produit, la matière première, l’or inestimable en quantité et qualité. Nous construisons leurs vies, nous faisons fonctionner leur quotidien en apport numéraire ou en effort physique, nous nous battons pour leurs convictions, leurs visions, dans leurs batailles. Après tout, l’argent n’est pas ce qui les motive, c’est le pouvoir. L’argent est simplement l’outil qu’ils utilisent pour nous contrôler, un morceau de papier sur lequel on dépend pour se nourrir, se déplacer et se divertir. Ils nous le donnent en retour, nous leur donnons le monde. Là ou il y avait des arbres qui purifiaient l’air, il ya des usines qui polluent l’atmosphère, là ou il y avait de l’eau à boire, nous y trouvons des déchets toxiques purs, là ou il avait des animaux libres de leur mouvement, on y implante de grandes unités industrielles où on fait naitre et mourir sans fin ces espèces pour notre satisfaction. Plus d’un milliard d’individus meurent de faim à travers le monde tandis que nous pourrions avoir suffisamment de nourritures pour tous. Ou est ce que cela s’en va ? Plus de la moitié de la production céréalière est utilisé pour engraisser les animaux que nous mangeons. Pourquoi aider la famine alors qu’on nous parle de contrats d’armement de plusieurs millions d’euros des pays du Golf, une gabegie extraordinaire sur la terre, des moyens de transports dont la décence ne permet pas de révéler les coûts, et beaucoup d’autres, rien que pour le divertissement d’une minorité dont l’assouvissement des caprices est sans prix. Ne vous en faites pas, nous ne pouvons guère profiter d’eux. Nous sommes un fléau balayant la terre, cultivant la haine, chérissant le monde matériel, détruisant l’environnement qui nous permet de vivre.
Nous voyons en tout quelque chose à vendre, un objet à posséder. Mais qu’adviendra t-il quand nous aurons pollué la dernière rivière, empoisonner la dernière bouffée d’air, quand il n’aura plus de pétrole pour le camion qui nous livre la nourriture, quand nous réalisons que l’argent ne peut pas être mangé, qu’il n’a aucune valeur. Nous ne détruisons pas la planète, nous détruisons la vie dessus. Tous les ans, des milliers d’espèces vivantes s’éteignent, et le temps nous entraine nous-mêmes vers notre propre extinction. De nos jours, des populations à travers le monde risquent de contracter un cancer ou beaucoup d’autres maladies à cause des projets de l’homme. Les maladies cardiaques, le cancer, le paludisme, Ebola, pour ne citer que celles là, tuent et pourtant la population mondiale ne cesse d’accroitre. Et nous nous gavons de médicaments pour traiter ces problèmes.
Nous nous disons que tous les problèmes peuvent êtres résolus en finançant les travaux des scientifiques et chercheurs pour qu’ils découvrent de nouveaux médicaments, mais les compagnies pharmaceutiques et les autres sociétés de lutte contre le cancer ou tous autres formes de maladies, dépendent de notre misère pour faire des profits. Alors il est facile de comprendre que sans malades, il n’y a pas de recherches, de regroupements donc pas de profits. Nous pensons que nous œuvrons pour aider la recherche à trouver des solutions, mais en fait nous fuyons la cause même.
Notre corps est le produit de ce que nous consommons et la nourriture est produite dans l’unique but de générer des revenues, nous gavons de produits chimiques toxiques. La viande est infestée de médicaments et de maladies mais nous ne le voyons pas et le petit groupe qui monopolise les médias ne le veut pas. On nous submerge de fictions qu’on nous dit être la réalité. C’est drôles qu’un jour l’homme puisse penser que la terre était le centre de l’univers, encore aujourd’hui nous nous considérons comme le centre de la planète en regardant notre technologie et disons que nous sommes les plus intelligents. Mais est ce que construire des ordinateurs, des avions, des véhicules, des usines, des robots etc. illustre bien cette intelligence ou est ce que cela démontre combien nous sommes devenus paresseux portant le masque de gens civilisés mais quand nous l’enlevons, que devenons nous réellement ?
On oublie souvent que c’est lors de ce dernier siècle que les femmes ont eu la possibilité de voter, partout dans les plus grandes et soit disant démocraties et permis aux noirs, nous-mêmes de vivre entre guillemets comme des égaux avec nos autres frères pour une justice équitable et un souci des aliénations des droits de l’homme. Nous agissons pourtant comme des êtres qui savent tout sur tout. Nous considérons stupides les autres créatures pourtant nous les prenons en exemple pour justifier nos actions sur terre, les plus rusées et barbares. Un jour cette sensation que nous appelons la vie nous quittera, notre corps pourrira, et nos objets de valeurs demeureront des souvenirs et les conséquences de nos actions et décisions prises ou entreprises resteront et continueront de suivre les générations. La mort nous entoure constamment mais nous semble distant dans la vie de tous les jours certes c’est Dieu Lui le Protecteur, l’Omniscient et l’Omnipotent.
Nous vivons dans un monde sur le point de s’écrouler. Les guerres de demain n’auront pas de gagnants. La violence ne sera jamais la réponse, elle détruira toutes formes de solutions d’ailleurs. La conspiration grandissante aussi lointaine des grandes puissances n’a d’objectif que de faire passer la domination sous la répression, la légitimité en vaut le coût bien sûr pour eux. Nous serons dominés alors car nous assistons au début de ces événements sans en être conscients car obnubilés par la quête incessante de nourriture, d’un abris, bref d’une vie aux lendemains meilleurs sans nous rendre compte que nous tournons sur nous-mêmes malgré tous les efforts, nous vivons au jour le jour. L’eschatologie, quelle soit musulmane ou chrétienne reste unanime sur ce point de l’Armageddon ou la guerre de positionnement d’un Etat dont la création a été décidé depuis 1898 dans les grands salons de Bâle en Suisse pour une mise en œuvre effective en 1948 sur adoption des Nations Unis, le nouveau précurseur d’un Etat mondial pour un Nouvel Ordre Mondial. Les derniers événements entre la Russie et L’Ukraine, la Crimée fut un signal fort. Malgré tout la Syrie restera le pôle d’apparition, de convergence et de manifestations de tous alors qu’en réalité le but est tout autre.
Si nous regardons nos désirs profondes, nous verrons que nos rêvent ne sont pas si différents, nous partageons un but commun, le bonheur. Nous taillons ce monde à la recherche de la joie sans jamais regarder au fond de nous. Les humains les plus heureux sont ceux qui possèdent le moins en biens numéraires et/ou matériels. Nous oublions de nous poser certaines questions très souvent pensant que nous sommes vraiment heureux avec nos téléphones, nos maisons, nos véhicules de luxe. Bien au contraire, nous devenons de plus en plus déconnectés, idéalisant des gens, des amours, des amis, des références fictives dans le monde irréel des nouvelles technologies de l’information où le mal est maquillé en bien, l’inculte en prophète, et le mensonge en vérité. Nous voyons l’extraordinaire sur nos écrans, et l’ordinaire partout ailleurs, on nous isole dans le but d’assoir des politiques où le rouleau compresseur ne change jamais. Nous attendons que quelqu’un vienne apporter le changement sans jamais songer nous changer nous-mêmes. Les élections pourraient être un jouet à pile ou face, ce sont deux cotés d’une même médaille. Nous choisissons la face que nous voulons et l’illusion d’un choix, d’un changement, mais le monde reste le même. Nous ne réalisons pas, nous peuples, que les hommes politiques ou politiciens quelques soient l’appellation ne nous servent pas, ils travaillent pour ceux là qui finançaient leurs campagnes, leurs pouvoirs, les lobbies. Nous avons besoin de leaders pas eux mais dans ce monde de suiveurs, nous avons oublié de nous diriger. Arrêtons d’attendre alors ce changement qui du moins ‘’ne viendra point’’ et soyons ce changement que nous voulons. Nous ne sommes pas arrivés à ce niveau en restant assis ou en dormant sur nos lauriers, l’humanité n’a pas survécu grâce à notre rapidité mais bien au delas en raison du fait que nous avons su travailler ensemble. Nous avons métrisé l’art de la guerre, de tuer maintenant le défi majeur reste la maitrise de la joie de vivre, la survie. Il n’est pas question de sauver la planète car elle restera aussi longtemps que Dieu le voudra que nous y soyons ou pas. La terre est là depuis des milliards d’années et nous serons chanceux si nous y restons quatre vingt ans, espérance de vie. Notre passage est une fraction de seconde dans le temps de la terre mais notre impact est éternel. Les nouvelles technologies nous permettent à bon escient de partager des messages, d’unir des milliers de personnes autour du monde. Pour le meilleur ou pour le pire, notre génération déterminera le futur de la vie sur cette planète. Nous pouvons continuer de servir ce système autodestructeur jusqu’à ce que rien ne reste de notre existence ou nous réveiller réalisant que nous n’évoluons pas dans le bon sens. Nous braquons les yeux ailleurs car sommes détournés de l’objectif principal de l’homme confinés dans un monde féerique ou l’exploitation et l’anéantissement des consciences riment avec la marche sans connaitre notre direction. Ce moment présent est ce vers quoi chaque pas, chaque respiration, chaque inspiration et chaque mort nous ont menés. Nous sommes le visage de ceux qui sont venu avant nous et maintenant c’est à notre tour, nous pouvons choisir de créer notre propre chemin ou suivre la route que d’innombrables autres personnes ont suivis. La vie n’est pas un film et le scenario n’a pas déjà été écrit, nous en sommes les auteurs.
Agréer mes très chers dans le souci constant et réel de l’esprit patriotique, toute ma gratitude, mon partage tout en croyant à l’assurance de ma très grande considération, vous mon prochain.
Falaye Fall
fallfalaye@hotmail.com