Après la fête de l’Aid El Kébir, nombreux sont ceux qui se retrouvent avec les poches vides ou même avec des dettes colossales. En effet la communauté musulmane a célébré la fête de la Tabaski ce jeudi et vendredi derniers sur tout le territoire national du Sénégal. Mais cette fête où la seule obligation est le mouton à condition bien sûr d’avoir les moyens de s’en procurer, est devenue une lourde charge pour bon nombre de sénégalais.

Sachant que la Tabaski précède l’ouverture de l’école, les parents doivent économiser en vu de l’inscription des enfants de même que leurs fournitures. Mais malheureusement la plupart d’entre eux ne se soucient pas du lendemain, ils gaspillent leur argent avec des dépenses inutiles ou ils pouvaient s’en passer.

La Tabaski ne doit pas être une occasion pour se retrouver endetter mais plutôt un moment de communion. Il est vrai que pour que la fête soit belle, c’est mieux quand toutes les conditions sont réunies avec des habits neufs, une nouvelle coiffure et de belles chaussures.

Cependant , il faut se dire que la Tabaski c’est un jour seulement dans le mois donc en aucune manière nous ne devons céder à la tentation en faisant des dépenses folles en un seul jour. Au contraire le plus judicieux est de se dire que l’importance c’est d’avoir un mouton et pas forcément un grand bélier.

Dans notre société actuelle, même les chômeurs surtout les jeunes filles se fatiguent à essayer de trouver de quoi acheter des cheveux naturels et autres. Alors que rien ne les oblige à se donner tout ce mal d’autant plus qu’elle ne travaillent pas et n’ont aucun revenu.

Aujoud’hui il est temps d’arrêter le gaspillage car non seulement nous vivons dans un pays où la majorité des populations est pauvre mais dans l’islam le gaspillage est complètement bannie. Si nous voulons nous en sortir, la première chose à faire c’est d’évider les dettes tout en restant solidaires c’est-à-dire toujours prêt à aider son prochain.

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