Le mardi 7 juillet dernier, il a été procédé au lancement du Programme d’urgence de développement communautaire, un projet financé sur fonds propres par l’Eat, à hauteur de 422 milliards de F Cfa, et dont la phase pilote s’étendra de 2015 à 2017.
Le PUDC vise la réduction de la pauvreté en zone rurale par l’édification d’un certains nombre d’infrastructures de base pour améliorer l’électrification, l’accès à l’eau ou les transports.
Il devrait aboutir à la « la mise en place de plus de 200 forages et châteaux d’eau qui permettront à plus de 600 villages soit environ 300.000 personnes d’avoir l’accès à l’eau potable. Il permettra également à plus de 200.000 personnes de 325 villages d’avoir accès à l’énergie par l’électrification rurale. »
Certains projets du PUDC convergent avec des projets du PSE notamment en ce qui concerne la construction d’équipements de transformation et d’infrastructures de stockage et de conditionnement pour les produits céréaliers.
Ce programme parait tout à fait semblable à ceux qui ont été lancés jusque là si ce n’est que son exécution sera prise en charge par une entité externe, en l’occurrence le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Officiellement, cette démarche est guidée par la volonté d’une rapide exécution de ce programme. Seulement, le PNUD joue en temps normal le rôle de bailleur de fonds, et de plus, il semble que sa participation s’est limitée à un appui technique à ce programme entièrement financé par l’Etat du Sénégal.
C’est ce que dénonce le vice président de la Confédération des employeurs du Sénégal (CNES) Abdel Kader Ndiaye, qui n’hésite pas à parler d’un échec administratif. Selon lui, l’Etat dispose d’agences d’exécution capables de prendre en charge un tel programme.
En effet, il y a lieu de se demander s’il est opportun d’avoir des agences telles que l’AGEROUTE ou l’AGTIPE si pour l’exécution de projets nationaux l’Etat est obligé de faire appel à l’expertise externe.
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