Les assises de l’éducation en Aout 2014, un signal d’une bonne école si la prévention des conflits était la mesure d’accompagnement.(Par Falilou Mbacké Ba)

Un extrait de la journée de clôture des assises de l’éducation explique une négligence des recommandations. Les responsabilités sont partagées, car tous les acteurs de la société sénégalaise étaient représentés. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de parler de crise, mais la paix, la stabilité, les moyens et les solutions de la prévention des conflits.
Le gouvernement, les médiateurs, les parents, les élèves et les syndicats échangent pour la reprise normale des enseignements apprentissage. L’école est donc un milieu particulier qui regroupe les composantes de la population sénégalaise. Cet objectif du gouvernement à la journée de clôture des assises de l’éducation est une bonne idée. Je cite « L’école à bâtir devra répondre aux besoins d’un Sénégal Emergent, car le développement économique et social du pays dépendra essentiellement de la qualité des ressources humaines formées par notre système éducatif. A cet effet, il convient de mettre l’accent sur la formation initiale et continue, a souligné le premier Ministre.
Il ajoute que le code de déontologie et le serment de l’enseignant sont des instruments importants .Ils sont, selon le premier Ministre des instruments majeurs pour construire cette école de mérite et de l’excellence.
Les assises de l’éducation du mois d’Aout denier sont de véritables solutions pour une école de qualité. Il s’agit actuellement d’un suivi et d’une application des recommandations des assises de l’éducation.
La stabilité de l’école sénégalaise joue un rôle important dans la cohésion nationale. L’Etat organise le secteur éducation et les enseignants sont les agents du système éducatif en contact direct avec l’apprenant. Les programmes, lés bâtiments, les inspecteurs et les cellules pédagogiques sont faits pour le petit apprenant. Le maitre est avec ce petit pendant 9 mois.
La ponction des salaires n’est pas la solution pour une stabilité .Le travailleur a droit d’aller en grève dans les règles de l’art, mais le Patron aussi a le droit de défalquer sur le salaire le nombre de jours sans service. La ponction au moment de négociation est un blocage de sortie de crise. Il faut remplacer la ponction par la prévention des conflits.
Falilou Mbacké Ba, Professeur LHG et Bibliothécaire au lycée de Dahra.