… aux Etats-Unis du moins, en attendant que cela se généralise dans le reste du monde, ce qui pourrait ne point tarder.  Fin mars, un juge de la Cour suprême de Manhattan àNew York a reconnu la validité d’une demande de divorce formulée et adressée par une jeune femme de l’Etat à son conjoint furtif. Le mari a désormais trois semaines pour répondre sur Facebook, sans quoi le divorce sera validé par défaut.

Désormais, la jurisprudence pourrait être valable sur l’ensemble du  territoire des Etats-Unis, dans le cas où l’un des conjoints serait dans la nature, mais que son compte sur le réseau social, c’est-à-dire dans le monde virtuel, soit bien réel. Comment le prouver ? En recoupant les informations qui y figurent, ainsi que la régularité de leur publication. Si tel est le cas, une demande de divorce pourrait être acceptée par la justice, et être opposable au conjoint évaporé. Il restera, quand même, à le trouver pour lui faire signer les documents, à moins qu’un autre tribunal ne prononce, par Facebook et par défaut, la séparation.

Plusieurs pays reconnaissent déjà la légalité de documents envoyés sur les réseaux, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou la Grande-Bretagne. En Malaisie, il y a une douzaine d’années, il avait été possible de divorcer par simple SMS, avant que ce recours électronique soit remis en question.

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