Réponse du berger à la bergère, après le point de presse des populations de Dahra Djoloff tenu à l’issue de leur marche en l’encontre de la gestion foncière du maire ,les partisans de Pape Alioune Sarr Maire ont organisé à leur tour une conférence de presse pour démentir les déclarations concernant la vente illégale des parcelles de la part du maire.
En effet selon Birane Diop président de la commission domaniale de la mairie de Dahra, après s’être indigné, dira que cette marche là n’en valait pas la peine avant d’affirmer que ce n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Il poursuit en révélant que c’est très minime par rapport à tout ce qui s’est passé depuis que Dahra est érigé en commune. Pourquoi attendre jusqu’à la veille des élections pour faire ce soulèvement là selon Monsieur Diop? «Cela fait trois ans que personne n’a demandé ce que fait le maire ou de quel manière» dixit Birane Diop. Le chargé de la commission domaniale parlant des parcelles qui sont à l’origine de tout aujourd’hui à Dahra explique que l a première parcelle qui a une surface de 10m sur 15,elle a été octroyée à un citoyen confirme B .Diop pour qui depuis des années ce terrain est resté sans intérêt pour la commune sinon seulement chambre de passage ,le reste du terrain sera réhabilité et sera réservé comme centre pour la recette municipale et l’état civil. Quant à la deuxième parcelle qui s’étend 10m sur 10une partie est destinée à une institution bancaire du nom de Djomec, le reste sera réservé aux artisans.
A retenir dans les propos de Birane Diop « nous avons un nombre de débits incalculables et on a des dossiers palpables et si on les soulève ça pourrait faire délire ».
En attendant qui du maire ou celui des protestataitres, jusqu’ici le verdict tarde à naître de chacun des camps. Alors des interrogations se posent à quand la fin de la colère des populations protestataires ?
Seulement les mécontents donnent un ultimatum de 72 heures pour l’arrêt des travaux au niveau de la galerie et de l’ex logement du médecin (parcelle à 10m sur 15).
Le climat social risque d’être tendu dans les jours qui viennent à Dahra à cause de ces histoires de parcelles. Alors les autorités du pays devraient intervenir avant que le pire ne se reproduise à Dahra.
Bath Ndiaye