Les populations de Pass Vérane dans l’arrondissement de De Sagatta Djoloff ont bruyamment exprimé leur mécontentement ce vendredi. C’était à l’occasion d’une marche pacifique pour dénoncer le manque d’eau, l’absence d’électricité et de prise en charge médicale.
Situe à 3km de la commune de Dahra, Pass Véréane du noir.
Composées d’hommes, de femmes et d’enfants, les habitants sont descendus dans la rue pour exprimer leur désarroi. Les populations de cette localité n’ont rien à envier à celles du Sahara en terme de manque d’eau est ainsi qu’ils ne dorment que d’un seul œil du fait de l’absence totale de la moindre ligne électrique et pourtant des poteaux électriques sont distants de 5m du village. Pire cette localité s’embourbe dans un désenclavement inédit faute de pistes de production l’eau y est devenue une denrée très rare et pour s approvisionner en eau, les femmes sont obligées de se déplacer vers des points d’eau éloignés .Ils utilisent encore des bougies et des lampes tempêtes, ils ont recours au gasoil avec tous les risques sanitaire que cela engendre.
Sur le plan de la prise en charge médicale est la croix et la bannière pour évacuer les malades et surtout les femmes qui doivent accoucher car les populations sont obligées de se rabattre sur Dahra ‘est pour dénoncer cette situation qu’elles assimilent à une injustice a corriger que les populations étaient dans la rue pour sonner la révolte à travers une marche au cours de laquelle elles ont brandi des brassards rouges et ont porté des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « eau, électricité ,piste de production et d infrastructures scolaires".
Selon Kémé Kobar qui porte la voix des populations, «les populations sont maintenant décidées à prendre leur destin en main ce qui se traduira des résultats de la prochaine élection «Si le pouvoir est incapable de régler nos problèmes, nous lui tournerons le dos à, défaut de croiser tout simplement les bras a t- il menace.
Selon ces populations, le parti au pouvoir a toujours gagné les élections à Pass Vérèane.
Bath Ndiaye, notre correspondant à Dahra Djoloff