La Fédération des associations féminines du Sénégal (FAFS) ambitionne de faire bénéficier les femmes d’émigrés de Louga (nord) des revenus à même de les tirer de leur situation de vulnérabilité, a affirmé, jeudi, la présidente de l’antenne régionale de cette structure, Awa Ndiaye.

’L’objectif visé par la FAFS est d’aider les femmes d’émigrés abandonnées, les couches féminines en général, à trouver des sources de revenus leur permettant d’améliorer la situation précaire qui les rend vulnérables’’, a-t-elle dit à des journalistes.

Mme Ndiaye s’exprimait en marge d’un atelier de formation des membres du comité de pilotage d’un projet de renforcement des dynamiques communautaires des associations et groupements féminins dans la lutte contre les phénomènes migratoires, une réunion ouverte mercredi à Louga.

’’Il s’agit pour nous, à travers cette rencontre, de déterminer les cibles potentielles de ce projet au niveau régional, afin notamment de déterminer les zones d’intervention susceptibles d’offrir un plus grand impact’’, a-t-elle souligné, s’exprimant en wolof.

’’Nous allons ainsi, à l’issue de l’atelier, faire des descentes sur le terrain pour sensibiliser les cibles bénéficiaires du projet et identifier en même temps leurs besoins de formation’’, a indiqué Awa Ndiaye, par ailleurs sénatrice.

Doté d’un budget de prés de 154 milions de francs CFA, le projet est financé par l’Union européenne à hauteur de 80%. La contribution de la FAFS s’élève à 20%. Dakar, Thiès (ouest), Matam, Louga et Saint-Louis (nord) sont les zones cibles du projet.

’’Ce n’est pas de l’argent que nous avons à notre disposition pour financer les bénéficiaires et attendre un remboursement. Ce montant est destiné à financer les différentes activités planifiées sur deux ans’’, a précisé Mme Ndiaye.

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