Un atelier d’évaluation à l’initiative de la Direction de l’élevage s’est tenu le lundi 23 février au centre d’enseignement technique féminin (CETF) de Linguère. Selon Ibrahima Thiam, coordonnateur du volet élevage du projet à la sécurité alimentaire (PASA) dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine , « une convention avait été signée le 14 avril 2014 pour mettre en œuvre l’ensemble des activités d’élevage du projet.
C’est un important projet d’appui à la sécurité alimentaire et qui dit sécurité alimentaire dans le cadre de l’élevage, va forcément parler au niveau surtout de cette zone silvo-pastorale, d’hydraulique pastorale, d’infrastructures, d’équipements, d’activités génératrices de revenus mais aussi de préservation et de gestion des ressources naturelles.
« Après un an de mise en œuvre, nous sommes là avec l’ensemble des dispositifs des régions de Matam et Louga pour faire l’évaluation de la mise en œuvre du protocole. Le dispositif comporte les deux inspecteurs régionaux de l’élevage, les 4 inspecteurs départementaux de l’élevage et 22 chefs de poste vétérinaires », renchérit-il. « Nous sommes en conclave pour permettre de voir ce qui a été prévu, ajoute-t-il, ce qui a pu être réalisé, ce qui reste à faire surtout en terme de contraintes , voir surtout comment les lever pour être plus performant en 2015 ».
A l’en croire, cette année était celle du démarrage et d’ancrage du projet. Pour cela beaucoup d’actions de sensibilisation, d’information, de communication sont prévues, pour que donc le projet puisse être connu à la fois par les bénéficiaires qui sont les communautés mais par les autorités administratives et locales.
En matière de gestion des ressources, explique-t-il, « nous avons pu réaliser 300 Km de pare-feu, 190 Km dans la région de Louga, 63 Km au niveau du département de Ranérou et 50 Km dans la région de Kaffrine. Pour l’hydraulique pastorale, nous sommes à 60% de mise en œuvre naturelle, après avoir régénérés 4 forages sur 7 qui étaient prévus dont 3 nouveaux fonçages. Nous sommes en train de réaliser 20 parcs à vaccination pour la sécurité sanitaire du bétail qui seront réceptionnés dans deux mois ».
« Nos attentes c’est surtout de faire un diagnostic sans complaisance de la mise en œuvre, voir les faiblesses pour avoir des résultats escomptés », dit-il.