Si le Sénégal est considéré comme un pays de paix c’est en grande partie grâce à l’entente parfaite entre chrétiens et musulmans.
Cité aujourd’hui parmi l’un des rare pays en Afrique ou les différentes confessions religieuses vivent en parfaite harmonie, le Sénégal doit cette particularité et cette différence par le dialogue islamo chrétien. Une réalité au pays de la Teranga considéré comme modèle du genre dans un monde de plus en plus en proie à des conflits interreligieux. Comme illustration de l’entente entre les deux communautés religieuses, le diplôme décerné par le Pape François Premier pour honorer le Sénégal dans ces œuvres pour la paix entre les chrétiens et les musulmans. La distinction a été remise au ministre conseiller du Président Sall par le Cardinal, Monseigneur Théodore Adrien Sarr.
Quand les fêtes chrétiennes arrivent, les musulmans sont invités à venir y prendre part et vice versa. Un symbole qui magnifie cette union des coeurs.
Au Paroisse Saint François Dassise de Keur Massar, la sœur Joséphine Gomis estime que : «le dialogue islamo chrétien au Sénégal est une denrée rare», et enseigne «en ce temps de carême, il est mis l’accent sur la tolérance et le partage», avant de faire savoir «au Sénégal, les fêtes chrétiennes et les fêtes musulmanes sont des moments de cohésion sociale très profonde».
Selon, l’Abbé du Paroisse Alphonse Diomène Niane le Sénégal est l’exemple que le dialogue Islamo-Chrétien est possible et invite tous les chrétiens et musulmans du pays à conserver ce trésor qui est le socle de l’émergence futur de la nation.
Chez les populations l’opinion est unanime, et tous témoignent de l’harmonie qui existe entre les deux communautés comme l’atteste la surveillante générale de l’école Saint Martin, Louise Manga qui renseigne que les élèves musulmans sont beaucoup plus nombreux dans l’établissement et ils vivent avec les élèves chrétiens en parfaite cohésion. Il y a une complicité parfaie entre eux.
Papa Abdoulaye Diagne, étudiant informe être né de l’union entre un père musulman et d’une mère chrétienne et se considère comme une illustration parfaite de ce dialogue tant chanté.
Jean Robert Audet, un congolais qui a posé ses valises au Sénégal soutient «comment ne pas aimer ce pays tolérant et uni. C’est magnifique. Dieu est le même pour tous sous ses appellations différentes. Mais quand l’intelligence d’un peuple aux multiples cultures réagit comme le Sénégal nous devons tout faire pour les aider à rester les mêmes».
Tabara Diop, la trentaine révèle l’importance des missions catholiques : «les sœurs sont très serviables et attentionnés avec nous. Elles offrent des médicaments à nos bébés et les traitent comme leurs propres enfants. Elles sont prêtes à se sacrifier pour leur donner un avenir radieux à l’exemple des nombreux orphelinats qu’elless ont installé dans le pays», a-t-elle déclaré.
El Hadji Diokhané ne veut pas parler de musulman ou de chrétien mais voit plutôt «tous comme des citoyens sénégalais qui partagent les mêmes réalités au quotidien. Le combat pour la cohésion sociale incombe à tous», et d’ajouter que «quand il y’a une fête que ce soit musulmans et chrétiens tous confondus dans l’union des coeurs célèbrent les fêtes ensemble à l’image des 15 aout, 31