La violence basée sur le genre atteint des proportions inquiétantes au Sénégal. C’est ainsi pour combattre ce fléau, l’association des journalistes pour la lutte contre les viols et abus sexuels(AJVA) ont initié une tournée nationale afin de mieux sensibiliser les populations. Ce Dimanche, la délégation des journalistes de concert avec l’associatio des juristes du Sénégal(AJS) ont été accueillies en grande pompe par les populations de Linguère.
De l’avis de Moustapha Fall, président de la structure, il urge pour eux de mener une campagne de sensibilisation et de prévention. Pour lui ces cas violences qui sont d’ordre physique, économique, moral sexuel entre autres continuent de gagner du terrain.
Moustapha Fall et Cie n’entendent pas se limiter à la sensibilisation. Ils envisagent de faire une proposition de loi ou un projet de loi allant dans ce sens. Car pour eux, l’article 328 du code pénal qui réprime les viols par des peines allant de 5à 10ans ne règle pas le problème. Et par conséquent, les violeurs sont devenus comme des poisons pour la société. Ainsi, pour les mettre hors d’état de nuire, M.fall lance un appel pressant à l’endroit des autorités pour la castration de ces violeurs afin que ce fléau redouté et redoutable qui gangrène la société sénégalaise soit définitivement arrêtée.
Pour mieux sensibiliser les populations, les journalistes étaient en compagnie de madame Codou Camara, commissaire de police et de Taibe Socé.
La première nommée a accès son intervention sur une franche collaboration entre la police et la société pour combattre ce fléau. Elle a ensuite invité les filles à embrasser le métier de la police ou de la gendarmerie afin de faciliter le travail.
L’islamologue, pour sa part, pense que la crise des valeurs est à l’origine la recrudescence de ce fléau. Il a par la même occasion invité l’Etat mais surtout les parents à changer les systèmes d’éducation des enfants mais surtout d’instaurer la communication entre les parents et leurs progénitures.
Ndéye Mingué SECK