Invité de Rmc, hier, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale de football, Alain Giresse, a soldé ses comptes, surtout avec les journalistes sénégalais. Les questions posées lors de sa conférence de presse d’après-défaite lui sont restées en travers de la gorge.
«D’abord, le comportement. On a dépassé les limites de la correction. C’était d’une violence verbale et presque physique assez inouïe. Ils se sont presque jetés sur moi à la fin de la conférence de presse. C’était une chasse à l’homme. Comme si la défaite tombait bien, pour pouvoir enfin se jeter sur moi et m’anéantir. Nos relations étaient plus que distendues, et j’avais mis en place une organisation professionnelle, avec des entraîneurs à huis clos. Et ça, ça ne convient pas là-bas. L’équipe nationale, pour eux, doit être au service de la presse. Toute cette organisation les dérangeait. Et j’en étais le principal instigateur», dit-il.
Selon lui, il y a des journalistes sénégalais qui sont corrects, honnêtes et objectifs, mais d’autres sont des fossoyeurs du football. «A mon arrivée, l’équipe était 80e, là elle est 35e au classement Fifa. On a perdu 3 matches sur 19, et pas contre de petites nations. A leurs yeux, ce bilan n’existe pas. Ils ont une haute idée de leur football, qui n’a jamais rien gagné ! On partait à la Can pour la gagner, selon eux. Il faut avoir le sens de la mesure ! », peste-t-il.
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