L’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao) et le Réseau des chambres d’agriculture de l’Afrique de l’Ouest (Recao) ont tenu un atelier de concertation sur le processus de l’Alliance globale pour la résilience (Agir), le mercredi 21 janvier 2015, à l’Institut de technologie alimentaire (Ita).
Scellée depuis décembre 2012 à Ouagadougou lors de la 28 ème réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires (Rpca), l’Alliance globale pour la résilience (Agir) est une démarche de prise en charge des questions alimentaires des groupes vulnérables face aux aléas et aux catastrophes naturels. « Ces crises récurrentes dénombrent l’état de vulnérabilité de nos populations et annihilent les efforts de l’Etat en matière de développement économique et social », a souligné la représentante du Point focal/Sénégal, Mme Soukeyna Chimère Diaw Cissokho.
A cet effet, visant « Faim Zéro » d’ici 20 ans, l’Alliance veut des dialogues inclusifs des acteurs pour aboutir à la formulation des Priorités résilience pays. Et selon la présidente régionale de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao), Mme Khady Fall Tall, « la situation de la nutrition est une urgence qu’il faut intégrer dans le système éducatif chez les enfants de l’élémentaire » et pour parvenir à cela, « nous insistons sur la nécessité de revaloriser nos produits en vue de favoriser le consommé local ».
Toutefois, les acteurs de la société civile demandent plus d’actes que de discours pour combattre cette résilience chez les populations vulnérables. « Le discours ambiant sur l’agriculture n’est pas concrétisé dans la plupart de nos Etats où on prône que l’agriculture est le moteur du développement mais dans la réalité, il reste énormément à faire pour que cette vérité soit mise en oeuvre », a déclaré le coordonnateur du Réseau des chambres d’agriculture de l’Afrique de l’Ouest (Recao), Kassim Dembélé.
Par Saër SY