Le poste de coordonnateur pour le mouvement des élèves et étudiants républicains(MEER) aiguise plus d’appétit chez les républicains. Moussa Sow , étudiant en Master à la faculté des sciences économiques et de gestion , par ailleurs coordonnateur du MEER du département de Linguère, non moins président de la cooperation décentralisée de la commune de Labgar dévoile ses ambitions. Ce dernier a profité de son entretien avec votre site préféré djoloffactu.sn pour donner son appréciation par rapport à la vie de la structure avant de donner son jugement sur la participation du président Macky Sall à la marche de la France contre les attaques de Charlie Hebdo.
Qu’est-ce qui aiguise votre désir le plus de vouloir diriger le MEER ?
Ce n’est autre plus qu’envie de soutenir son excellence Macky SALL à réussir sa noble mission du bien être des Sénégalais. Je m’active au niveau de l’université comme à la base pour lui donner un deuxième mandat en 2017 au premier tour.
Je veux être coordonnateur national du mouvement parce que les compétences sont là, je les sens. On ne parle même pas de la légitimité historique car on a soutenu le Président avant même le 1er décembre 2008. Je me rappelle déjà les 22 et 23 juin 2011 qui furent des journées mouvementées qui avaient fini par occasionner des blessés graves dans l’APR dont moi-même, Babou Tall Ba, Biram Faye (actuel directeur général de l’AEME). Au même moment, certains camarades étaient accusés de putschistes, je peux citer Harouna SECK du département de Matam. Ayant été délégué à la FASEG à plusieurs reprises, je pense comprendre les réalités universitaires.
Comment appréciez-vous la vie du MEER ?
Aujourd’hui le MEER est presque inexistant à l’université. Et je considère que cela est dangereux pour un parti au pouvoir. Au-delà même du parti, l’État en question a besoin des informations au jour le jour dans les universités. Pour cela, il faut un mouvement fort et bien organisé. Il y’a 2ans voire 3ans que nous fonctionnons en armée mexicaine, sans coordonnateur ni rien. Et cet état de fait écœurant ne nous permet pas d’avancer. La preuve est qu’aujourd’hui, le Directeur du COUD et même le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont censés être nos premiers interlocuteurs restent sans répondants au campus. Ils sont mal à l’aise car n’ayant pas vu une structure bien organisée qui répond aux normes.
Même pour accueillir et intégrer les nouveaux bacheliers comme on le faisait à l’opposition cause un énorme problème. Sur le plan social, les étudiants de l’APR sont menacés d’expulsion faute de non-paiement du loyer depuis que la subvention a été suspendue.
Comment appréciez-vous la participation du président Macky Sall à la marche de la France Dimanche dernier ?
Je pense qu’il ne faut pas confondre pression et précipitation. Il est clair que le Président, son exellence Macky Sall était parti marcher sur Paris pour soutenir le Président français à condamner fermement le terrorisme qui n’est pas «Islam». Dire non au terrorisme ne signifie guère cautionner Charlie Hebdo. Et je vais juste rappeler à ce journal satirique que les caricatures des infidèles ne peuvent pas ternir l’image de l’Islam.
Je suis parmi ceux qui pensent que si le Président Macky SALL soutenait Charlie Hebdo, il ne va jamais interdire la distribution et la diffusion par tout moyen des éditions de Mercredi de l’hebdomadaire français et du quotidien « Libération» du même pays. D’ailleurs, le Président insistait et persistait dans cette décision d’interdire ces journaux.
Quel est l’appel que vous lancez à l’endroit de vos camarades aperistes ?
Je tends la main à tous les aperistes à soutenir massivement ma candidature pour relever le défi et de s’adonner à la rupture.
Ndéye Mingué SECK