L’histoire du monde a été toujours la lutte des classes. Le pays de l’oncle Senghor est un pays lié à la France par l’histoire. En 1854, Lamartine et Victor Hugo ont fait des témoignages sur le Prophète Mouhamed (PSL)
Victor Hugo a écrit un poème intitulé l’an neuf de l’hégire dans lequel, il évoque les qualités du Prophète(PSL)
Si les européens disaient que les africains n’ont fait que débattre sur un cadavre mort, après Hegel il n’y a plus de philosophie. Pour les caricaturistes, la réponse c’est le proverbe oú on dit : le chien aboie la caravane passe.
Mouhamed(PSL) a apporté le bien et le bonheur à l’humanité toute entière.
Le bonheur et le bien que nous cherchons chaque jour est en nous. Pour acquérir ce bonheur et ce bien, l’homme apprend chaque minute pour mieux connaitre son utilité sur terre. La tolérance et la compréhension de l’autre nous aide à se maitriser pour être des hommes sages. Ce sont les sages qui ont les quatre vertus : la sagesse, le courage, la modération et la justice. Si les dirigeants obtiennent ces qualités, la justice existera dans toutes les cités à l’image d’Athènes, le berceau des modèles de politique du monde dans le passé.
Le 29 et le 30 décembre 2014, le Sénégal sous la conduite de son excellence Monsieur Mackhy Sall a organisé le XV e Sommet de la Francophonie .Le Président François Hollande a jugé notre Président en disant que Mackhy Sall est un homme sage devant les médias du monde. De cette qualité, le Président a été véritablement à la hauteur pour donner le nom d’Abdou Diouf au Centre de conférence de Diamniadio. Le Président Abdou Diouf a dit un jour, je ne vais pas scier la branche sur laquelle, je suis assise, c’étais lors de l’investiture de Ousmane Tanor, comme secrétaire général du parti socialiste. De ces propos, on note aussi la sagesse dont parlait Hollande chez Abdou Diouf .Nous sommes liés à la France par l’histoire. Les français ne doivent pas blesser leurs partenaires dans leur foi, ni dans leur vécu quotidien.
Les sénégalais ont soutenu le Président pour organiser un Sommet inoubliable dans les annales de la Francophonie. Le respect de nos dirigeants, les conseils et le soutien sont nos rôles en tant que des musulmans et de bons citoyens. Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes ; ils peuvent se tromper comme les autres hommes. Celui qui dit qu’il ne fera plus d’erreurs, c’est le point de départ de ses erreurs. Le succès provient de plusieurs erreurs rectifiées.
Pour terminer, Dieu a dit dans le Coran en posant une question : Est –ce –que ceux qui savent et ce qui ne savent pas sont égaux ? La réponse c’est non sans tergiverser. Je mets à votre disposition ce texte de Victor Hugo parlant des qualités du Prophète Mohamed (PSL) en vue de comprendre l’esprit analytique de l’homme blanc.
TEMOIGNAGES SUR LE PROPHETE MOHAMED (PSL)
Victor Hugo
C’était en tant qu’étudiant, dans mon jeune âge que j’ai connu cet homme, cet écrivain. C’est bien loin déjà. C’est à travers ses poèmes que j’ai aimé Victor Hugo, ce grand poète. En ce temps là, on ne se lassait pas de passer des heures entières dans des bibliothèques, cherchant, feuilletant, prenant notes. Mais jamais un tel poème ne nous est tombé entre les mains. Jamais un doute sur la religion de l’homme ne nous a inquiétés. Et voilà qu’une vérité éblouissante éclate, après plus d’un siècle de sa mort, pour nous révéler un poème où Victor Hugo chante le Prophète Mohamed.
Ce poème « L’an neuf de l’Hégire » montre bien que Victor Hugo était bien informé sur le Prophète Mohamed et sur l’Islam. On dirait qu’on a entre les mains un poème de Hassan Ibn Thabet le poète du Prophète.
Lisez ce poème d’abord :
L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’;air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : » Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
» Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et je suis l’ignorant.
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver :
« Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. »
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
« Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. »
Qu’en pensez-vous ? Est-ce possible que ce soit un chrétien qui a écrit un tel poème ? Il faut qu’il soit un chrétien tolérant, éclairé. Il faut qu’il soit aussi courageux pour dire une vérité que l’église ne voulait et ne laissait personne la dire. Et quand cette vérité vient d’un homme célèbre comme Victor Hugo, l’église doit user de tout son pouvoir pour le faire taire. Mais pour combien de temps? La vérité ne se cache pas, elle finira toujours par refaire surface. C’est le cas de ce poème ; de sa religion aussi car d’autres disent tout simplement qu’il s’est converti à l’Islam bien longtemps avant sa mort.
Falilou Mbacké BA, professeur LHG, Bibliothécaire au lycée de Dahra
Tél : 779168191 ou 703409976
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