Les populations de Barkédji ont passé une journée qui sera gravée à jamais dans leur mémoire. Un transhumant sérère, en pleines disputes, n’a trouvé rien d’autre chose à faire qu’à couper la verge de son ennemi déclaré. C’était encore un jour de marché hebdomadaire qui se tient le jeudi.

C’était une bagarre entre deux personnes en état d’ébriété: un jeune habitant de Barkédji d’ethnie Peulh et un transhumant saisonnier sérère résidant au village de Thiare (situé à 15km de Barkédji). Ce spectacle douloureux résulte de propos déplacés de la part des deux bagarreurs qui n’étaient pas dans leur état de lucidité. Apres échange d’insanités qu’il ne sied guère de rapporter, chacun cherchait à se faire peur par l’exhibition d’une arme blanche pour se faire justice. C’est ainsi que le sérère a eu la chance d’avoir pris le dessus sur son ennemi en lui arrachant les parties intimes. Les parents de la victime, dans leur propre fief, ont voulu se venger du sérère. Si ce n’était la vaillance et l’autorité des infatigables « hommes en bleu » du Commandant NDIAYE, la situation se serait empirée. Car les parents à la victime avaient voulu infliger le même sort au Sérère. La victime est conduite dans un premier temps au centre de santé de Barkédji pour des soins primaires avant d’être acheminée à l’hôpital Maguette Lo de Linguère. Conscient de la gravité de la blessure, Le Directeur de l’hôpital l’a évacué au centre hospitalier Sakhir Mbaye de Louga. Le mis en cause est en garde-à-vue en attendant les enquêtes sur les mobiles de cette bagarre fratricide entre un Sérère et unPeulh qui, pourtant devraient vivre dans la paix en raison de leur «cousinage à plaisanterie». Le commandant NDIAYE souhaite l’implantation d’un poste de gendarmerie afin de sécuriser davantage les populations qui sont exposées quotidiennement aux dangers. Il urge de sensibiliser les populations de cette localité sur les dangers et la prohibition de la boisson alcoolisée dénommées ’’Bul Faale’’. Précisons que ce liquide enivrant n’es trien d’autre que les parfums alcoolisés, et n’importe lesquels. Précisons aussi qu’à Barkédji il n’y a pas de lieux pouvant permettre la vente et la consommation des drogues licites.

Massamba Ndiaye

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