Depuis quelques jours, c’est par vagues que des oiseaux granivores envahissent les champs au Djoloff. Conséquence : après des dégâts importants causés par ces envahisseurs, les producteurs très inquiets réclament des actions de traitement efficaces pour sauver ce qui peut encore l’être.
Les paysans du département de Linguère ne savent plus à quel saint se vouer. En effet les oiseaux granivores dévorent les champs mil.Ces oiseaux granivores s’attaquent aux cultures céréalières (mil,niébé, etc.) et commettent des dégâts sur les cultures sur pied au stade de la maturité mais peut aussi prélever les graines enterrées, obligeant ainsi le paysan aux resemis.Rien ne reste après leur passage au grand dam des populations à un mois de la fête de la Tabaski. En tout cas les propriétaires des champs ne dorment plus. Nuit et jour ils sont dans les champs faisant une véritable course contre la montre; avant que le reste des champs ne subisse les actions dévastatrices de ces granivores comme le mange-mil.
Selon certains paysans trouvés sur place, ils sont fatigués et veulent un appui du côté du service départemental du développement rural de Linguère afin qu’on leur apporte des produits pouvant neutraliser l’action des oiseaux granivorent.Nous avons tenté de joindre les autorités du service départemental du développement rural mais en vain.
Le moins que l’on puisse dire est que les paysans du département de Linguère sont très inquiets car l’hivernage risque d’être passé à côté à cause de ces oiseaux destructeurs qui continuent toujours à agir négativement sur les tiges de mil. Cependant du côté de la culture arachidière l’espoir est permis surtout avec des pluies abondantes qui se sont abattues ces temps ci dans la localité.
Bath NDIAYE