Le ministre de l’environnement et de la protection de la nature a plaidé jeudi dans le village de Widou Thiengoly dans le département de Linguère, pour une disponibilité permanente de l’eau sur tout le parcours de la Grande Muraille Verte. Selon Djibo Leîty Kâ, c’est le seul moyen de pérenniser les réalisations sur les différents sites.
Le ministre qui était en visite de terrain, en compagnie du ministre de la jeunesse Mamadou Lamine Keita, a manifesté son inquiétude, malgré les bons résultats enregistrés. « De 2008 à maintenant, on est sur la bonne voie », a déclaré devant la presse le ministre qui note par ailleurs que la principale contrainte c’est l’eau. « Franchement la contrainte c’est l’eau dans cette zone où les pluies se font rares » souligne-t-il. Avant de confier, « j’ai saisi mon collègue de l’hydraulique Oumar Sarr pour doter le département de Linguère d’autres forages pour assurer la disponibilité de l‘eau sur le parcours de la Muraille Verte, sinon on aura beaucoup de problèmes pour les jardins polyvalents en particuliers ». Non sans préciser que, « les arbres plantés vivent longtemps, mais pas au-delà de deux ans, sans pluies ».
C’est pourquoi, soutient le ministre de l’environnement, « il faut suffisamment de forages pour arroser et assurer la survie des jardins polyvalents pour les femmes et les jeunes ». Aussi, souhaite –t-il que des bassins de rétention soient aménagés sur les sites de la Grande Muraille Verte, à l’image de celui de Labgar, pour combler le déficit de forages. « Dans la communauté rurale de Tessekré il existe seulement trois forages à Amaly, Widou Thingoly et Tessekré avec une distance moyenne de 30 km, mais ces forages tombent souvent en panne », a –t-il révélé.
Ndiassé DIOP