Le Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (Siens) a organisé une conférence de presse, avant-hier, à Dakar, pour réfléchir sur la rentrée scolaire 2012/2013, marquée par une stigmatisation de l’année écoulée.

n quantum horaire réduit, des examens organisés dans une atmosphère peu favorable pour des évaluations crédibles. Telle est la stigmatisation de l’année scolaire écoulée. De nos jours, le problème qui sévit dans nos écoles, est l’inondation qui va retarder le démarrage effectif des apprentissages. Dans les collèges, les inspecteurs soutiennent que le problème sera, de façon plus accrue, le calvaire des abris provisoires, avec l’arrivée massive des élèves en 6ème. Ce qui affecte la qualité des apprentissages, surtout avec le déficit de mesures d’accompagnement pour combler les insuffisances notées sur le niveau des élèves. Il faut dire que le gouvernement de Macky Sall avait demandé que les acteurs de l’éducation lui laissent le temps de s’installer. Et dès sa prise de service, le ministre de l’éducation, Ibrahima Sall, a fait beaucoup de promesses de concertations avec les syndicats. Ces promesses, non-tenues, ont, pour le Siems, détérioré le climat de confiance entre lui et les acteurs. Pour une bonne marche de l’année scolaire qui vient de démarrer, le Siens attire l’attention du ministre et du gouvernement, avec comme axe majeur, « le rétablissement de certains équilibres au niveau de la fonction publique ».
Dans le contexte de coupes budgétaires et d’indigence, en matière de logistique, le Siens apporte son soutien à tous les parents qui sont dans le désarroi, aux inspecteurs et chefs d’établissements qui gèrent, de façon patriotique et efficace, les problèmes de la rentrée. La logistique et une meilleure condition de travail sont les revendications du Siens qui menace d’aller en grève, si l’Etat ne réagit pas très vite. Une grève qui peut même paralyser le système éducatif. Car, si l’Etat dit qu’il n’a pas de moyens pour l’éducation, dans d’autres secteurs, des investissements ont été faits. Aussi, L’Etat n’a pas fait de l’éducation sa priorité, estiment les inspecteurs qui, pour ne pas en arriver à cette situation de grève, invitent le gouvernement à une large concertation, en passant par une action collective et concertée de tous les acteurs, un engagement conséquent du gouvernement dans la conduite des politiques de refondation de l’école sénégalaise. Le Siens appelle, ainsi, les syndicats à riposter face aux agressions et menaces qui pèsent sur l’école. Enfin, ils ont informé ne plus accepter de travailler, dans une certaine indigence, surtout avec la pléthore de candidats à la pratique des différents examens professionnels.

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