Le secteur secondaire

Le secteur secondaire dans la communauté rurale contribue très faiblement dans la formation de richesse en raison de l’absence de ressources minières, du nombre très limité de micro – entreprises rurales. Les micro- entreprises existantes sont tournées vers la transformation des produits agricoles. Il est cependant possible de faire jouer au secteur secondaire un rôle important en raison des potentialités existantes en matière d’élevage. En effet, avec la forte production laitière, les PME/PMI dans le domaine de la transformation des produits pourrait contribuer à diversifier les sources de revenus.

Le secteur Tertiaire

Le secteur tertiaire dans la communauté rurale est dans ses balbutiements avec la présence d’un certain nombre de commerces allant de la distribution des denrées de première nécessité. Les infrastructures de communication sont constituées par un réseau de pistes de 150 Km lui procurant un accès permanent aux services de la poste à travers notamment celle de Dahra, de Linguère ou de Louga.

L’analyse de l’indice de l’accès à ces infrastructures montre que la communauté rurale de Mbeuleukhé présente un indice lié à l’accès au commerce et au route estimé respectivement à 52,9% et 40,2% (PLD, 2005). Ces indicateurs bien que satisfaisants  cachent mal les disparités internes.

 

Le secteur quaternaire

Le secteur quaternaire regroupant la santé, l’éducation et la jeunesse présente une situation plus ou moins satisfaisante dans la communauté rurale. En effet, avec une école pour trois villages, (en 2005) la CR de Mbeuleukhé présente l’un des taux de scolarisation les plus forts de la région de Louga. Ceci s’explique par son bon indice d’accès aux infrastructures scolaires (de 72,3 %). (Source : IDEN Linguère, 2005).

Malgré ces bons points, le fonctionnement de l’école est surtout perturbé par la marginalisation qu’opèrent les adultes Peuls qui ne scolarisent pas les jeunes à cause :

  • des distances qui séparent certains villages des écoles ;
  • de l’absence de cantines scolaires pour atténuer l’effet de la transhumance ;
  • du retrait des enfants en pleine année scolaire pour aller en transhumance etc.

Sur le plan de la santé, la communauté rurale est bien dotée. Il existe deux postes de santé, deux infirmiers et 5 cases de santé avec des matrones chacune permettant ainsi de respecter les normes OMS en terme de nombre d’habitants pour un infirmier et de sage femme pour les femmes en âge de reproduction. Cependant, malgré le respect de ces normes, l’indice d’accès aux infrastructures de santé est estimé à 35% loin de l’objectif de la santé pour tous (PLD, 2005).

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