Les GPF constituent le type de structure le plus représentatif dans la communauté rurale : ils sont au nombre de vingt quatre (24) Groupements de promotion Féminine ; ils sont présents dans toute la zone hormis certains villages comme les villages de Yégué Thiengué, Mewelle Dialloubé, Ngouille Diéry peul,  Nguer Thiasky et Thilal Gobédji.

L’absence de groupement dans ces villages s’explique par le fait que c’est des villages nouvellement créés.

Ces GPF existant sont affiliés à la Fédération Départementale des Groupement s de Promotion Féminine (FDGPF) qui leur procure parfois quelques sources de financement.

Sur le plan de la reconnaissance juridique,  vingt (21) GPF sont affiliés sur les 24 existants, soit un niveau  de plus de 96 %.

Leurs domaines d’activité sont essentiellement le petit commerce, le maraîchage (GPF de Kalossy Wolof), l’embouche ovine etc.

Malgré leur forte présence dans la communauté rurale,  les GPF sont cependant confrontés à des difficultés liées :

– au montant des financements  faible par rapport aux effectifs des groupements et à leurs besoins financiers  Par exemple des  crédits  de 25 à 50 000 F  sont accordés à un groupement de cinquante personnes, remboursables en trois mois,  rendant moindre le montant accordé à chaque personne;

– les délais de remboursement très court ;

– à l’absence d’encadrement et de formation  des femmes dans les domaines de la gestion, l’organisation, etc. ;

– à l’accès difficile à la propriété foncière pour les femmes. Ce  qui handicape  leur esprit d’entreprise et leur volonté de participation aux activités économiques de la famille et de leur localité.

La conséquence de ces difficultés est visible à travers leur impossibilité de faire des investissements importants: les modiques fonds obtenus à partir des fonds acquis rarement auprès des structures financières, ou à partir des cotisations des  membres est  redistribué aux différents participants leur servant  à faire du petit commerce. Il y a donc une impossibilité pour les femmes de mener des activités économiques communes.

Pour une promotion des activités économiques qui seraient créatrices de richesse, ces femmes ont besoin de renforcement de capacités financières pour  promouvoir des activités communes en accédant à des financements plus importants avec des durées de remboursement  plus longues mais aussi dans le domaine de la formation et de l’encadrement pour identifier les opportunités de commercialisation  et avoir une reconnaissance juridique.

Cependant, malgré leurs difficultés, les GPF sont une catégorie d’acteurs présentant des opportunités en tant que dispositif humain bénéficiant, pour la plupart, d’une reconnaissance juridique et dont le renforcement de capacités en terme de formation, et d’un appui financier et autres fera d’eux des acteurs incontournables pour le développement de la communauté rurale.

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