Elles sont nombreuses mais existent pour la plupart de façon informelle ; elles sont structurées sous la forme de "mbootaay" qui sont des groupements d’hommes ou de femmes regroupés autour d’intérêts communs pour l’entretien et la gestion interne du quartier ou du village, pour mener des activités économiques. Ils s’investissent aussi en main-d’œuvre locale dans l’organisation de journées de salubrité, lors des cérémonies familiales dans le village.
A l’image des GIE, les associations de développement sont confrontées à un manque d’appui financier venant de structures externes du fait qu’elles ne disposent pas de statut juridique reconnu. Cette situation vient du fait que les populations ne connaissent pas l’intérêt de disposer de papiers légaux indispensables pour obtenir un financement auprés des mutuels et projets de développement.
L’urgence pour ces associations serait de :
– leur faire accéder à une reconnaissance juridique par une sensibilisation sur l’intérêt de cette démarche ;
– renforcer les capacités des acteurs sur le plan financier, de la formation, de l’encadrement…, pour qu’ils puissent être dans les dispositions techniques et juridiques de s’investir dans des activités génératrices de revenus grâce aux appuis des partenaires techniques et financiers.