Sous l’égide du ministère des Affaires étrangères, le Commissariat au pèlerinage à la Mecque a organisé mercredi un atelier d’information et de partage avec la presse sénégalaise. Il s’agit de donner aux journalistes toutes les informations nécessaires à l’organisation du pèlerinage (Hadj) et de recueillir les préoccupations des media.

Ouvrant l’atelier d’informations et de partage, le Directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères a laissé entendre que cette rencontre entre dans le cadre de la modernisation de l’organisation du Hadj.

A l’entame de son allocution, il a fait savoir que le Commissaire au pèlerinage est choisi non pas pour son érudition en sciences islamiques, mais pour son expérience dans l’organisation et le management du transport aérien.

Il réitère la volonté du gouvernement à travers le commissariat aux Lieux Saints de l’Islam d’organiser un pèlerinage avec moins de problèmes possibles. C’est pourquoi, il s’explique sur la hausse de la caution pour le Hadj. « Plus la caution est élevée, plus il y a de sécurité et l’Etat peut recourir à des fonds de substitution en cas de problèmes », déclare-t-il. Entre autres innovations du pèlerinage de 2011, il informe que chaque pèlerin peut choisir son vol en fonction de son propre calendrier, la décentralisation de la visite médicale, l’organisation de la restauration classique, la réduction du temps de séjour à Médine, la réduction du nombre de missionnaires de 425 à 300 pour cette année.

Et le commissaire aux Lieux Saint de l’Islam de rappeler que « le gouvernement du Sénégal doit 2 milliards de nos francs aux logeurs des pèlerins sénégalais lors des éditions du Hadj de 2008 et de 2009 ».

« Qu’attendons-nous des journalistes dans le traitement des informations relatives au pèlerinage ?« , lance le Commissaire général au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, histoire de camper le sujet. Sans tarder, El Hadji Mansour Diop embraye sur la réponse : »Livrer des informations du Hadj bien sourcées. La liberté du journaliste sera respectée dans le traitement de l’information que nous aurons à lui fournir", promet-il avant d’insister sur la sensibilisation des pèlerins sénégalais.

Il s’agit, ajoute-t-il, « pour le pèlerin, de se conformer aux recommandations du Hadj (pour ne pas mettre son pèlerinage à terre pour des actes interdits par l’islam) et pour le journaliste de renforcer l’image du Sénégal ».

A cet effet, il annonce que les conditions d’hébergement et de travail des journalistes en Terre Sainte de l’Islam seront améliorées. « Des clés internet et des cartes de recharge leur seront distribuées, une somme de 2.250.000 F Cfa sera consacrée aux frais d’hébergement de chaque journaliste. Et chaque journaliste, s’il le désire, peut faire des reportages sectoriels », précise-t-il.

Il annonce que dans les années à venir, leur nombre sera revu à la baisse. « Une somme de 10 millions de francs Cfa doit être versée pour chaque tranche de 100 pèlerins par les voyagistes privés. Cette hausse va se poursuivre pour décourager ce type de voyagistes », dit-il.

A propos du transport des pèlerins, c’est le commandant de bord Malick Tall de Sénégal Airlines qui a décliné la feuille de route de sa compagnie choisie pour l’acheminement des pèlerins en Arabie Saoudite.

Selon lui, "la nouvelle compagnie va offrir des capacités suffisantes pour convoyer les pèlerins en affrétant deux avions : un pour le public et un pour le privé. Il s’agit, précise-t-il, d’un cargo d’Air Europa d’une capacité de 296 chaises et d’un autre de Pullman Tour de la compagnie Avico de 449 chaises. « On s’est limité au périmètre européen en termes de sureté, de suivi en temps réel d’assurance », explique-t-il.

« Sénégal Airlines innove avec la possibilité de faire voyager un pèlerin privé ou public en classe Affaires avec un tarif d’appel de 200.000 F Cfa, et un passage commerçant avec l’acheminement par fret d’excédent de marchandises en raison de 4 000 F/kg ».

 

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