« On a failli ne pas organiser cet évènement, il a fallu même que je lance un appel à contribution pour que cette ouverture puisse avoir lieu. Si aujourd’hui on en est là, c’est grâce aux éléments français du Sénégal. Heureusement qu’on a les éléments français qui nous ont beaucoup soutenus », a déclaré le co-organisateur du premier salon Africain de la cyber-sécurité, Sidy Mactar Aïdara.
Outil indispensable à la modernisation de nos institutions pour rendre plus accessibles et plus attrayants les services offerts, les systèmes d’informations, a déploré Sidy Mactar Aïdara, le manque de soutien de l’Etat pour la tenue de la deuxième édition du premier salon Africain de la cyber-sécurité qui s’est ouverte ce jeudi (après-midi) 18 décembre 2014, suite à de nombreux courriers sans la moindre réponse.
Les organisateurs du Premier salon Africain de la cyber-sécurité interpellent les autorités étatiques, au premier rang de ceux qui doivent soutenir ledit évènement pour hisser le Sénégal à place des leaders dans ce domaine, vue l’importance qu’il (Macky Sall) accorde dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) le numérique.
« C’est vraiment regrettable, dans un pays comme le Sénégal, qu’on ait des jeunes qui veulent faire avancer les choses vers l’émergence et qui ne trouvent pas de soutien nécessaire pour la bonne organisation de pareille croisée. Nous n’avons que la sécurité des systèmes d’informations pour que le Sénégal soit parmi les leaders au monde dans le domaine » a regretté Sidy Mactar Aïdara qui a appelé le soutien de tout un chacun des acteurs « pour pérenniser » la tenue de ce salon.
A l’image de la France, du Burkina Faso, du Ghana, du Maroc et de la Mauritanie, les organisateurs dudit salon ne veulent pas que le Sénégal soit en reste pour la sécurité de ses systèmes d’information, à noter que les mois derniers, le Gouvernement sénégalais avait subi une menace du genre avec la plupart de ses sites. « C’est regrettable et inadmissible qu’un pays comme le Sénégal n’ait pas d’agence nationale de sécurité des systèmes d’informations », a déploré Sidy Mactar Aïdara.
Par Saër SY