La toute première école du Département de Linguère, datant de l’époque coloniale et qui a fait émerger bon nombre de cadres de renommée du pays, ne tient plus et se dégrade de plus en plus. Ses bâtisses frappées de vétusté voire de décrépitude méritent grandement réémergence. Le personnel de ce patrimoine à la fois historique et culturel n’ont cessé de tirer sur la sellette d’alarme, tant les locaux constituent dorénavant une source de danger publique.

Fondée en 1950, l’école Birame Seck de Linguère, où plusieurs personnalités de l’Etat tels  Djibo Leyti Ka, Habib Sy, Aly Ngouille NDIAYE,…ont fait leurs premières humanités éducatives est en état de dégradation trop avancée. Quoiqu’étant un creuset de l’excellence de ces dernières années, l’ex-Ecole Régionale mérite d’être retapée afin d’impulser la motivation de ses braves enseignants qui éprouvent toutes les peines du monde à accomplir convenablement leur tâche. Avec un taux de réussite de 99% au Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) et 100% à l’entrée en sixième, l’on ne peut manquer d’être très admiratifs de son personnel, bref des protagonistes à tous les niveaux de cet établissement de référence. Malgré ses résultats probants, l’école a une situation alarmante, clame le directeur Médoune Diop. «En 2011 nous avons des résultats extraordinaires; mais malgré tout cela, l’école baigne dans un marigot de difficultés. Pratiquement, il n’y a que cinq classes qui se ferment; les toilettes ne sont pas fonctionnelles pour ne pas dire qu’il n’y en a pas; le robinet est en plein air et à chaque fois, les badauds, les déficients mentaux, tous ceux qui errent la nuit, viennent se laver, gaspillent l’eau en endommageant les installations. Dans les salles de classe, les tableaux ne tiennent plus, l’année dernière avec l’Association des Parents d’Elèves (APE), nous avons pu les peindre; mais ils se sont dépeints. En outre, les classes sont de véritables nids de poule. Cela peut créer des accidents d’un moment à autre pour les élèves; les tables bancs également sont insuffisantes, bref il nous faut un plan Marshall pour l’école Birame Seck », dit-il.

Djoloffactuma

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