Fatou Mbengue est la deuxième femme de l’Urd, après Fatou Gassama, sur la liste nationale de l’Urd. Djibo Kâ a misé sur elle, pour, au moins, ses quatre députés qu’il espère prendre le 1er juillet.
L’Union pour le renouveau démocratique (Urd) compte sur Fatou Mbengue parmi ses candidats à la députation. Plus connue sous le nom de «Djira», cette ménagère est très tôt entrée dans la politique. D’abord, militante du Parti socialiste au faîte de sa prédominance, Mme Mbengue, y restera jusque dans les années 90. Le départ de l’enfant de Thiargny, Djibo Leyti Kâ, suite au «Congrès sans dé-bat»,elle dépose ses baluchons chez le Rénovateur en chef qui se jauge aux Législatives de 1998 avec un score plus que dopant de 11 députés.
Fatou Mbengue a occupé presque tous les postes au sein des instances de l’Urd : Secrétaire politique du mouvement départemental des femmes pendant quatre ans, responsable départementale des femmes pendant 3 ans et membre du mouvement national des femmes. Aujourd’hui, Djira a sa consécration ; ce qui lui vaut d’être investie à la 4ème place sur la liste nationale de l’Urd.
Une fois élue député, Fatou Mben¬gue promet d’être «l’avocate des femmes» surtout celles du monde rural. «Je m’efforcerai d’améliorer les conditions de vie des femmes pour les sortir de toutes ces difficultés auxquelles elles sont confrontées, dit-elle. Elle entend plaider pour les financements de leurs projets et leur dotation en moulins à mil. Djira Mbengue veut également défendre les paysans. «Je ferai tout pour que les cultivateurs bénéficient de se¬men¬ces de qualité et en temps réel», ajoute-t-elle. Bref, elle se veut être un «modèle de député qui sera au service de sa Nation et non un député dont le souci sera de se remplir les poches.»
Badé Seck