Serigne Mbaye Thiam est préoccupé par l’avenir de l’enseignement au Sénégal. Le ministre de l’éducation national soucieux d’une bonne formation pour la jeunesse gage d’un espoir de lendemains meilleurs est résolument décidé à miser sur une bonne qualité de l’enseignement pour réussir sa mission.
A cet effet, il est prévu un nouveau déroulement du concours. Cela n’a plus rien à voir au simple test qui se faisait jusque là avant. Dorénavant il es prévu un «vrai concours» pour réhausser le niveau des enseignants. C’est à dire il y’a d’abord une étape de présélection, ensuite une autre étape d’admissibilité et enfin une admission directe avec un entretien avec le jury. Last but not least le niveau de langue et de connaissance des futurs enseignants constituent une grande priorité. Ainsi, «les compétences orales et écrites seront évaluées». A cela s’ajoute un test national «pour enseigner le Français ». En d’autres termes, désormais les enseignants recrutés devront suivre ce test, en plus d’un autre en matière de connaissance et de maîtrise du Français.
Pour Serigne Mbaye Thiam, «la finalité de toutes ces réformes c’est de disposer d’enseignants de qualité à la fin de la formation».
Car selon le ministre l’enseignement ne se pratique plus par vocation, ce qui explique tous les problèmes dans ce secteur.
A ce propos incite les enseignants à embrasser le métier d’enseignant par passion et non par défaut. C’est pourquoi il prévoit de privilégier, en cas d’ex aequo, les plus jeunes dans les recrutements, parce que, dit-il, ce sont eux qui le font par passion».