Thérèse Faye, directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), a souligné, lundi à Louga (Nord), la nécessité de mettre à profit la semaine nationale dédiée à la petite enfance pour échanger sur la situation de ce secteur et proposer des solutions pouvant améliorer la prise en charge de la petite enfance.

‘’Au-delà des activités réservées à l’expression des petits enfants, cette semaine devrait être mise à profit par les acteurs de la petite enfance pour échanger sur la situation du sous secteur et proposer des solutions pour l’amélioration de la prise en charge de la petite enfance’’, a-t-elle notamment déclaré.

La directrice générale de l’ANPECTP s’exprimait lors de la cérémonie officielle de lancement de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits célébrée cette année sur le thème  »Agir ensemble pour la petite enfance, un devoir citoyen ».

Des acteurs locaux en charge de la petite enfance, les autorités académiques et administratives de la région de Louga ont pris part à la manifestation présidée par Moustapha Diop, ministre délégué auprès du ministre de la Femme, de la Femme et de l’Enfance, chargé de la Micro finance et de l’Economie solidaire.

‘’La célébration de cette semaine poursuit deux objectifs : promouvoir la politique nationale de développement intégré de la petite enfance et le modèle de la case des tout-petits, et susciter la participation plus marquée des partenaires et des collectivités locales à la mise en œuvre de cette politique’’, a fait valoir Thérèse Faye.

Selon elle, le dispositif mis en place par l’Etat ne permettait pas de prendre en charge l’ensemble de la cible, mais les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales et associations ont pris des initiatives salutaires pour renforcer la prise en charge de la petite enfance.

Elle a en outre fait état d’importants progrès dans la prise en charge de la petite enfance au Sénégal, évoquant à ce propos un relèvement du taux brut de pré-scolarisation qui est passé de 2, 7 % en 2000 à 12, 1 % en 2013, tandis que le taux de malnutrition est passé de 19 % en 2004 à 9, 1 % dans les 16 départements les plus touchés du pays.

‘’Cependant les défis à relever restent énormes car beaucoup d’enfants ne profitent pas du paquet de services offert dans les structures de développement intégré de la petite enfance. La particularité du développement intégré de la petite enfance porte sur une approche holistique incarné par le modèle de la case des tout-petits’’, a indiqué la directrice de l’ANPECTP.

aps

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