Quelles sont les causes de la recrudescence des accidents de la circulation?
Plusieurs facteurs déterminent les causes de ces accidents. mais il faut dire que 3% des accidents sont dus à l’état des routes, 7% à l’état des véhicules et les 90% sont imputables aux mauvais comportements des chauffeurs. Il y a une indiscipline notoire. Alors que 78% de nos routes sont qualifiées de bonnes à très bonnes. Nous mettons 60 Milliards Fcfa dans l’entretien des routes et en 2019, nous envisageons d’arriver à 92 Milliards Fcfa.
Le Gouvernement est déterminé à lutter contre cela. Nous allons nous appuyer sur le triptyque « Sensibilisation-contrôle-sanction ». Il y aura des sanctions dissuasives, avec le renforcement du contrôle mixte (Police et gendarmerie). Il y aura aussi des sanctions coercitives. La formation dans la conduite sera revue. Le passage dans les auto-écoles sera obligatoire, les horaires de fermeture des gares-routières instaurés.
Qu’en sera-t-il du parc automobile?
Nous allons renouveler le parc automobile avec les Ndiaga Ndiaye, les gros porteurs, les taxis et les interurbains. Il y aura, courant 2017, le deuxième centre de contrôle technique qui sera implanté à Diamniadio, en plus de centres régionaux. Il y aura aussi la dématérialisation des titres, les changements des plaques pour passer à des plaques sécurisées. Il y aura 45 opérations. Nous allons aussi adopter la politique de l’intelligence embarquée, c’est à dire, les policiers pourront contrôler directement à partir de leur véhicule. Ce sera dans six mois. Nous allons révolutionner l’automobile au Sénégal, en sifflant la fin des véhicules volés, et des véhicules sans visite technique.
Où en êtes-vous avec les permis à points?
Nous allons l’appliquer, parce que dans tous les pays où on applique cela, les accidents ont diminué de moitié. Le permis à points va aussi comporter le groupe sanguin.