En 2014, plus de 241 cas de noyade ont été enregistrés sur les plages interdites de Dakar. Ces chiffres de la direction de la Protection civile qui font froid dans le dos révèlent le désastre qui secoue ces lieux de baignade.
Malgré tout, chaque année, en cette période estivale, ces plages attirent de plus en plus de jeunes. Et plusieurs cas de noyades sont enregistrés également chaque année. Surtout dans les plages non autorisées. Où il est d’ailleurs interdit de ne pas se baigner au-delà de 19 heures.
Malheureusement aucune des consignes ou mesures de sécurité des autorités ou des maîtres-nageurs ne sont respectées.
Raison pour laquelle, le ministre de l’Intérieur qui remettait samedi à Rufisque du matériel de lutte contre les noyades a appelé les populations à changer de comportement.
“La situation décrite rend davantage nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens pour améliorer et renforcer le dispositif stratégique et opérationnel de lutte contre les noyades”, indique Abdoulaye Daouda Diallo.
Dans la région de Dakar, les plages interdites sont :
Soumbédioune, Almadies1, Mamelles, Université, Mermoz, Virage, Institut Pasteur, Lat Dior, Parcelles-Assainies, Guédiawaye (Hamo 3 à 6), Malika, Cap des Biches, Port autonome de Dakar, Hann, Sococim, Ex-Bata (Rufisque), Niague et Bargny Minam.
